Léo Bergeron
21 saisons de carrière 1953 – 1968 et 1974 -1980.
5 fois champion Modifié de l’Autodrome Drummond.
3 fois champion Modifié du Rebel Speedway.
43 victoires en finale Modifié à l’Autodrome Drummond.
21 saisons de carrière 1953 – 1968 et 1974 -1980.
5 fois champion Modifié de l’Autodrome Drummond.
3 fois champion Modifié du Rebel Speedway.
43 victoires en finale Modifié à l’Autodrome Drummond.
C’est le 28 décembre 1930 dans la petite ville de Victoriaville dans les bois-francs que Léo Bergeron a vu le jour. Dès son jeune âge, le petit Léo a un caractère fort et développe rapidement un côté aventurier. Au début des années 50, Bergeron travaillait comme chauffeur de taxi. Selon les dires des gens qui le côtoyaient à cette époque, il avait toutes les aptitudes requises pour devenir un grand champion. De fil en aiguille, il se retrouvât derrière le volant d’une voiture de courses et rapidement celui-ci exploita tout son potentiel.
En 1953, au volant de sa voiture personnelle, une Hudson, Léo participe à 2 programmes de courses sanctionnés par NASCAR avec une étoile montante, Lee Petty. C’est le 23 août 1953, que Bergeron visite l’Autodrome Drummond pour la 1ère fois de sa carrière, c’est l’amour fou dès ses premiers tours de roues.
21 juillet 1956, Léo Bergeron mérite sa première victoire en carrière en finale Modifie sur le tracé de l’Autodrome Drummond.
En 1962, au volant de la « Grapette #111 » Bergeron décroche ses premières couronnes de champion Modifié sur les circuits de Granby et de Ste-Monique-des-Sault.
En 1963, Bergeron est à nouveau décerné champion Modifié mais, cette fois-ci à l’Autodrome Drummond.
En 1964, ses 11 victoires en finales lui permettent de conserver son titre de champion pour une 2e saison consécutive à Drummondville. Au cours de cette même année, il obtient les mêmes honneurs à l’Autodrome Sherbrooke. À la suite de ses réalisations, Léo Bergeron se voit remettre le trophée « DOW » offert à l’athlète de l’année en SPORTS MOTORISÉS.
En 1965, Bergeron remporte un 3e championnat Modifié consécutif à l’Autodrome Drummond. Il est véritablement l’homme à battre durant les années 60.
1966-1967-1968, Marcel Lamer, le propriétaire de la voiture #397 demande les services de Léo durant les années sabbatiques de Bob Gatien. Encore une fois, le Victoriavillois rafle tout sur son passage, en décrochant le titre de vice-champion en 1966 à l’Autodrome Drummond et les couronnes de champion de l’Autodrome Drummond et du Rebel Speedway en 1967 et 1968.
14 septembre 1968, Léo visite le cercle des vainqueurs pour une 43e et dernière fois en finale Modifié à l’Autodrome Drummond et obtient du même coup la 1ère couronne de champion Modifié de la nouvelle Autodrome Drummond (site actuel).
11 mai 1970, Léo Bergeron est victime d’un grave accident de la route et doit mettre sa carrière de pilote en veilleuse suite à une fracture de la hanche. Passionné et dévoué à l’évolution de son sport, notre multiple champion accepte le poste de promoteur de l’Autodrome Drummond, qu’il occupera durant les saisons 1971-72-73.
À la suite de quelques années d’absences, Léo tentera à plusieurs reprises un retour en piste, dans la 2e voiture #7B de Jacques Lalancette en 1974 et dans les voiture #$ et #71 de Bruno Desrosiers et Jean-Claude Fournier entre 1977 et 1980. Malheureusement, Léo ne sera plus jamais le coureur dominant et téméraire du passé. La douleur physique et les avancées technologiques auront surement pesé dans la balance.
Le 10 septembre 2011, suite à plusieurs mois de souffrance, la maladie eue raison de notre « Petit Léo » à l’âge de 81 ans. Malgré une courte carrière comme coureur, Léo Bergeron aura sans aucun doute marqué les années 60 avec 10 couronnes de champion Modifié et au-delà de 75 victoires en finales toutes pistes confondues officiellement comptabilisées. Il fait assurément partie des pionniers qui ont bâti les origines de notre sport. Sa détermination et son agressivité en piste aura fait de lui l’un des plus grands combattant que le stock car sur terre battue québécois a vu à l’œuvre. Orgueilleux au plus haut point, rien n’arrêtait Bergeron en mission pour la victoire.
Merci de l’héritage que tu as légué à notre sport et surtout d’avoir transmis ta passion contagieuse aux générations qui t’ont suivi.
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